autre texte ^^

Déjà, je suis désolée si j'ai pas pu venir plus tot, j'avais certains problèmes à regler, ensuite, j'ai écrit un nouveau texte et j'ai besoin de votre avis ! ^^

Citation :

Maude était là, assise sur son lit, à écouter sa radio avec un air insignifiant. Ses cheveux blonds et bouclés étaient attachés en queue-de-cheval, laissant une ou deux mèches pendre sur son front. Ses yeux verts clair étaient embués de larmes, des larmes qui ne pouvaient pas couler sur ses joues pâles aux pommettes couvertes de tache de rousseur. Aucun sourire n’éclair ce visage pourtant beau, un visage de jeune adolescente juste arrivée dans ses quatorze ans. Elle portait un tee-shirt blanc, simple, et un jean bleu clair ayant une apparence usée.

Assise en tailleur sur son matelas, elle n’écoutait pas sa radio, mais plutôt ses parents qui se jetaient des insultes à la figure. Des insultes que Maude ne pouvait supporter encore…La porte de sa chambre était fermée, le son de la radio était monté à fond, mais les échos de voix semblaient traverser les murs tel des fantômes menaçants. La jeune fille fixait un des murs fenêtrés de la pièce. Les volets étaient grands ouverts, laissant la lumière feutrée de la lune traverser les carreaux de la fenêtre. Il faisait déjà nuit, et pourtant, il n’était que six heure du soir, en plein hiver. A travers la vitre, elle pouvait distinguer la neige sur les arbres dénudés, une neige blanche claire, une neige qui lui rappelait tant de souvenirs enfantins, des souvenirs heureux.

Soudainement, sa porte de chambre s’ouvrit à la volée, frappant le mur proche dans un bruit sourd. Maude sursauta, et tourna la tête vers l’entrée de la pièce, avec un air effaré sur son visage. Son père se tenait là, dans l’entrebâillure de la porte, ses vêtements simples tachés d’une couleur rouge, semblant à du sang. Plus aucun bruit ne se faisait entendre dans toute la maison, seulement le son de la radio que son père éteignit avec une mine coupable. Il regarda sa fille, laissant quelques larmes couler sur ses joues mal rasées, puis sortit de la chambre en refermant doucement la porte.

Maude ne comprenait rien. Elle se leva, ses pieds nus se posèrent sur le parquet froid de sa chambre, et elle ouvrit discrètement la porte pour se faufiler dans le couloir. Elle s’avança lentement, frôlant les murs de ses doigts, et arriva devant le salon. La réaction de Maude fut de sentir son cœur s’ébranler, et les larmes se mirent à envahir ses joues pour tacher son tee-shirt ensuite. Elle s’avança vers le fauteuil qu’occupait son père, celui-ci se balançait d’avant en arrière, fredonnant une chanson mélodieuse coupée par des sanglots. Il ne jeta aucun regard vers sa fille qui continuait de s’avançer.

La jeune fille s’arrêta brusquement, et hurla de frayeur. Une main plaquée contre sa bouche, ses joues trempées de larmes, elle regarda alors sa mère allongée au sol, un couteau de cuisine planté dans le ventre, laissant s’écouler un flot de sang qui s’étendait sur le parquet de l’appartement, tachant le bois qui le composait. Ses yeux bleus ciel ouverts ne laissaient qu’une seule expression s’afficher sur son visage crispé, celle de la peur. Ses cheveux blonds habituellement soyeux et doux, étaient cette fois ci salient par le sang qui s’était répandu de sa blessure mortelle.

Maude sentit ses genoux heurter le sol froid. Elle sentit aussi ses yeux se voiler de noir, elle était tellement triste, mais aussi en colère contre son père qui se laissait aller à l’anxiété et qui continuait de fredonner cette chanson que sa mère chantait si souvent pour apaise les peines de la jeune adolescente. Maude ferma les yeux, attrapant la main de sa jeune mère dans la sienne. Une main froide, souple, mais aussi moite. Elle est souillée de sang.

La jeune fille se balançait à son tour d’avant en arrière, ses larmes coulant sur ses joues, son tee-shirt trempé, et ses genoux tachés du sang de sa mère, une mère tuée par son propre père. Le spectacle était horrifiant, la jeune fille n’appelait pas la police, c’était trop tard. Ouvrant des yeux rougis par les larmes, elle vit alors son père tenir dans sa main une arme, un simple pistolet à l’allure de jouet d’enfant, mais qui ne l’était pas vraiment. Son regard perdu fixait l’arme, puis se dirigea vers Maude qui se recula alors avec une mine à nouveau effaré. Mais il ne comptait pas tirer sur sa fille, car il levait l’arme vers sa tête. Fermant les yeux, il murmura des paroles inaudibles pour la jeune adolescente qui ne pouvait bouger, succombant à des cris et à des hurlements déchirants qui se voulaient empêcher son père d’agir ainsi. Mais il était trop tard, le coup partit, son père s’affaissa dans son fauteuil, sa tête ensanglantée partant sur le côté et trônant sur son épaule, il était mort, lui aussi…

Maude cria une dernière fois, son cœur s’emballait, elle se laissa tomber sur sa mère, la tête sur son ventre, serrant entre ses doigts le tissu abîmé qu’était son pull. Elle s’imprégnait de l’odeur de sa mère, tendit qu’en dehors de l’appartement, elle pouvait entendre les voix affolées des voisins qui s’activaient devant la porte…

Oui je sais c'est long ! Mais vous le trouvez comment ?

J'adore, on dirais que tu l'a vécu tellement les émotions sont présentes !

Tu écris vraiment bien!

Merci!
Je le ne l'ai pas vécu, mais j'en ai rêvé!

Si moi j'écrivais sur mes rêves....... ça donnerait envie de fuir!